Commune de Chièvres (code INS 51014)
Tableaux relatif aux longueur de chemins et sentiers sur le territoire de la commune
Le tableau ci-dessous donne la ventilation par « Etat » le nombre de segments ainsi que la longueur cumulée de ces segments.
La signification des codes « Etat » est la suivante :
- 0 pour des segments qui figure dans les données de bases mais qui n’existe plus ou ne sont plus praticable ;
- 1 pour des segments qui figure dans les données de bases et qui sont toujours d’actualité et praticable ;
- PR pour des segments qui ne figure pas dans les données de bases, (il s’agit ici de nouveaux chemins et/ou sentiers).
Le nombre de segments donne une idée de la dispersion géomorphologie, et la longueur l’ampleur de cette dispersion.
L’examen des chiffres du tableau montre que le pourcentage de longueur des sentiers :
- qui n’existent plus ou plus utilisables oscille entre 84% et 85% « etat 0 » ;
- qui existent toujours et utilisables oscille entre 11% et 12% « etat 1 » ;
- qui sont nouveaux oscille entre 4% et 5% « etat PR ».
Ce premier constat indique clairement de près de 80% des sentiers ont disparu et que seulement 11% sont restés intacts avec la création de 5% de nouveau.
La carte suivante donne la géomorphologie de la commune de Chièvres.
L’examen de cette vue montre que les nouveaux sentiers (couleur noir) sont de courte longueur, et comme le montre la figure 4 ci-dessous situés dans les parties aggloméreés
Cette vue permet d’apprécier le caractère de la commune, la traduction en est faite dans le tableau suivant ou sont repris les différents % de type de surface, les chiffres donne le profil suivant :
- bâtiments agricole à 6.2% ;
- cultures sarclées ou non à 15% ;
- prairie permanentes à 14.7%
- tissu bâtis discontinu à près de 20%.
Pour ce profilage je n’ai pris que les % de surface supérieur à 5%, le détail est dans le tableau [ ]
Les 3 tableaux qui vont suivre représentent une analyse du type de zone dans laquelle les sentiers ont été perdus, sont restés, se sont crées.
Le tableau 4 ci-dessous reprend les longueurs de sentiers, en rapport avec la nature de la surface qu’ils occupent.
Les pertes sont essentiellement réparties dans les cultures avec près de 25%, ainsi que pour 15 % sur des surfaces non cadastrées, et d’un peu plus de 17% le long des prairies.
Le tableau ci-dessous montre ce que j’appellerai l’état stationnaire, c’est sentiers existait déjà en 1841 et existe toujours actuellement.
La longueur cumulée est d’un peu plus de 53 km qui est établé essentiellement sur la partie non cadastrée de la surface de la commune.
On constate ici que la majeure partie se situe dans le domaine public, dans les prairies permanentes et le long des cultures.
Le tableau ci-dessous donne la réparation des sentiers « nouveaux », il est composé de deux colonnes de %, la première colonne donne le pourcentage sur l’ensemble des sentiers, et la seconde colonne « % PR » sur uniquement les sentiers de cette nature, le but étant d’avoir les zone d’occupation du sol ou se crée préférentiellement de nouveau sentiers et ainsi évaluée la complexité pour la commune de passer les actes administratifs.
La création de nouveaux sentiers s’est principalement effectuée :
- le long des cours d’eau pour 2.36% ;
- dans des surfaces de culture sarclées 4.66% ;
- dans les surfaces réservées aux cultes 4.23% ;
- dans les espaces verts urbains 3.21% ;
- en forêts 7.52%
- dans les ilots urbains 4.74% ;
- sur des surfacez non cadastrée près de 32% ;
- en prairies pour 17% ;
- sur des zones réservées aux services administratifs 6.73% ;
- dans le tissu du bâti discontinu 8.83%
La majorité, soit près de 32% à été crée sur des surfaces NON cadastrée (domaine public).
La vue ci-dessous réalisée sur le centre de la Ville de Chièvres montre (segments de couleur noire) ou se sont avec le temps crées les nouveaux sentiers.
La vue ci-dessous fait le focus sur une zone où s’est crée recement un nouveau sentier, il permet aux habitants d’un lotissement de la rue de la chapelle de conduire les enfants à l’école, évitant ainsi de prendre un véhicule (coût du carburant), et de gagner un temps précieux.
La distance pour les habitants de ce lotissement est de +- 600 m en empruntant le chemin contre 900 m en passant par les rues de la chapelle, rue saint jean et la grand place.
La figure 4 ci-dessus est un zoom de la fig 3 complété des données du PICC :
- en rouge les habitations ;
- en jaune les écoles.
Les photos suivantes illustres l'environnement de ce sentier.
Légende des 10 photos :
- photo 1 , début du sentier, on aperçoit la fin de la voirie en béton ;
- photo 2, le sentier est en terre il est large de près de 3m ;
- photo 3, fin de la première section droite il est toujours de la même largeur ;
- photo 4, léger changement de décor, le sentier se rétrécit, il passe à 2 m, et cette fois bordé d’arbuste de chaque coté ;
- photo 5, prise au milieu du segment droit il montre la continuité et l’état de praticabilité de ce sentier ;
- photo 6, la section droite se termine sur une petite passerelle pour passer le cour d’eau ;
- photo 7, prise de l’autre coté de la passerelle, elle illustre un ouvrage en bloc de béton, soutenant le terrain voisin ;
- photo 8, prise le long de la clôture de l’école ;
- photo 9 , prise pour montrer l’entrée de l’école ;
- photo 10, montre l’entrée du sentier à partir de la place de Chièvres.
Ce sentier est dans un très bon état de praticabilité.
L’utilisation d’un SIG permettant d’exploiter de manière optimum les différentes sources de données, et notamment de réaliser une analyse spatiale entre les documents de « modifications » et notre segment de sentier. La vue suivante illustre en vert transparent le géo référencement des documents « modification » la zone est couverte par un document, mais celui-ci ne reprend pas le nouveau segment, il appartient donc à l’administration communale d’établir les documents ad hoc.
Image obtenue à partir du site intranet de la Province de Hainaut.
On voit au centre le rectangle vert transparent, qui est l’emprise du plan « modification » ci-dessous.
Le plan « modification » illustre une modification sur les sentiers de l’époque mais aucune notation concernant ce nouveau sentier.
Le lotissement était occupé par du personnel du Shape, les enfants vont à l’école au Shape, le départ de ces militaires et le remplacement par une population locale à généré un autre besoin, celui de conduire les enfants à une école locale.