Géoréférencement des plans

Méthode de géoréférencement

Le géoréférencement est une étape essentielle dans la localisation de plans (raster). Ce travail s’intègre dans un Système d’Information Géographique (S.I.G.) rassemblant différentes couches se trouvant au même endroit et permettant la gestion d’une multiplicité d'informations différentes. Le but d’un SIG est d'informer sur la géographie d'un espace donné.

Matériel :

-          ACDSee Pro (ou autres gestionnaires d’images),

-          Géomédia,

-          Microstation + I/RAS C (recalage couleur) ou I/RAS B (recalage monochrome),

-          Google Earth,

-          Marqueurs ou surligneurs de différentes couleurs,

-          2 écrans conseillés.

Préparation

Regrouper l’ensemble des éléments nécessaires à la localisation et au recalage précis.

Structurer l’environnement de travail :

- Copier tous les éléments (fichiers) dans un dossier temporaire sur son disque-dur,

- Décomposer les planches selon la nomenclature suivante :

Cartouche (Nom L1)                   Plans à recaler (Nom_Z1, Nom_Z2,.......)

Enregistrer les plans en .tif dans un dossier « final » qui ne contient que les fichiers recalés et le rapport.

Imprimer en A4 ou en A3 chaque plan à recaler.

Localisation

Définir les chemins/sentiers représentés sur le plan.
L’ajout d’une couleur par chemin représenté sur le modèle imprimé favorise l’identification grâce à sa perception graphique.

Avec le tracé sur le plan à géoréférencée.

Ce code couleur est reproduit dans Géomédia. Dés lors, l’opérateur compare son modèle papier avec la représentation graphique générée dans Géomédia.

Après identification des chemins repris sur le plan, l’opérateur définit le nord, et oriente le plan à recaler grâce à cette dernière information.

Identification de deux points de mesure cohérents communs aux deux systèmes (raster et vectoriel).
- Autant que possible, privilégier les extrémités. Un écart important entre les deux points de mesure  favorise un recalage précis et réduit les risques de décalage.
- Les intersections de deux ou plusieurs chemins sont des références essentielles mais dans certains cas, l’opérateur peut définir d’autres éléments de repérage et sélectionnera des tracés de parcelles communs aux deux systèmes et/ou des bâtiments. A noter que de nombreuses modifications ayant été apportées au fil des années, l’opérateur doit s’assurer de la cohérence entre les deux systèmes.

Remarques :

-    Afin de favoriser l’identification des plans, il est utile de référencer tous les chemins repris sur un plan.
-    Dans certains cas de figure, il est nécessaire de consulter les cartouches ou autres documents (tels que courriers, archives, …) attachés à un plan ou un chemin bien défini et ce, afin d’identifier les chemins représentés.
-    L’opérateur dispose d’un ensemble d’éléments (base de données « db ») qu’il pourra intégrer dans son environnement Géomédia. Il structure l’information à l’aide de requêtes.
-    La consultation d’une vue aérienne via Google Earth par exemple, peut s’avérer nécessaire pour la localisation d’un plan ou des points de mesure.
-    Si un décalage important est constaté après recalage, l’opérateur veille à ajuster la précision du chemin principal mis en exergue sur le plan et ce, en redéfinissant d’autres points de mesure.

Une préparation rigoureuse favorise un recalage précis.

Recalage/Géoréférencement de raster couleur :
Après ouverture de Microstation, I/RAS C est chargé à l’aide de la commande : « mdl load irasc ».
Il existe de nombreux modèles pour procéder au recalage mais dans notre cas, la transformation de Helmert est appliquée. Celle-ci ne déforme pas l’image et apporte trois transformations (rotation, translation et homothétie). Deux points de calage suffisent.

A.    Sélection du premier point approximatif  dans la fenêtre 3 « vectoriel »,
B.    Sélection du premier point précis dans la fenêtre 2 « vectoriel »,
C.    Sélection du premier point approximatif  dans la fenêtre 4 « raster » ,
D.    Sélection du premier point précis  dans la fenêtre 1 « raster ».

Cet ordre d’opération est à répéter pour la sélection du deuxième point de calage.

L’opérateur valide le recalage, contrôle le positionnement du raster par rapport au vectoriel et enregistre l’image insérée si le calage est correct. A ce stade, l’opérateur n’a d’autre possibilité que de recommencer l’opération de recalage s’il constate un décalage important. Il est néanmoins possible de revenir sur les différentes opérations de pointage en cours de recalage (avant validation).

Finalisation :
L’opérateur conserve dans un seul dossier l’ensemble des fichiers recalés et un rapport. Les fichiers non-recalés seront déplacés dans un dossier annexe.
Le rapport incorporé au dossier final est rédigé sous Word et reprend la liste des fichiers qui n’ont pu être recalés (car localisation impossible en raison de modifications importantes apportées entre les deux périodes représentées) ainsi que les doublons et autres cas de figure rencontrés.
L’ensemble des documents sont regroupés et archivés dans un dossier.